La littérature jeunesse

Depuis l’âge de 4 ans, tous les ans ou presque, je vais au Salon du Livre. Chaque année, une nouvelle aventure remplie de belles découvertes. Là-bas, j’y ai découvert les Zunik (Éditions de la Courte Échelle) et les classique de Robert Munch. Ces lectures ont bercé mes nuits et mes après-midis à la maternelle. Je n’imagine pas mon enfance sans eux.

 

Puis, lorsque je fus capable de lire seule, ce fut les livres de la collection  »Mes premières découvertes » aux Éditions Gallimard. Il y avait des acétates pour bien illustrer les propos, avant/après, etc.

Il y eut également tous les livres d’Ann M. Martin, auteure jeunesse américaine, du Club des Babysitters. J’ai passé au travers tous ses livres, que j’ai eu la chance de dénicher…au magasin 1 dollar de mon quartier! Tellement adoré ces livres que ça m’avait inspiré mon propre club, soit celui des Spice Girls 😛

 

Puis, au début de mon secondaire, ce fut Dominique Demers et sa plume remarquable qui m’ont tranformée. Son roman  »Ta voix dans la nuit » je l’ai lu et relu des millions de fois. J’ai encore ma copie aujourd’hui, un peu jaunie par les années, mais je m’identifiais tellement à son personnage principal, la mystérieuse Fanny. Au point d’avoir pensé nommé ma future fille ainsi un jour!

 

Si j’écris aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à Dominique Demers. Alors qu’on ne me vienne pas me dire que la littérature jeunesse est pourrie et ne sert à rien.

La littérature jeunesse, sans raison valable ou apparente, fait souvent mauvaise presse. à tort.

 

Elle construit les adultes de demain et notre imaginaire.

 

-30-

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