(Août 2008. Chez ma grand-mère, on écoute la télévision, sur la chaîne RDS)
-C’était quelque chose…la Chine là, tsé (parlant des J.O. de 2008)
moi: C’était comment?
-Premièrement l’homme qui allumait la flamme était attaché din airs, y’avait ben des affaires de danse pis des costumes là, tsé. Oh mon Dieu!
-J’hais ça pour mourir! (le golf) Tiens, c’est Tiger Woods.
Moi: yé bon.
-Yé bon certain.
-Les nuages quand on est en avion ça d’l’air d’la ouate. J’ai déjà dit ça à une madame qui avait peur de l’avion.
Pourquoi tu n’aimes pas prendre l’avion, grand-maman?
-Parce que je ne voudrais pas mourir din airs!
-J’aime ça tricher. Mais faut pas j’triche trop (à propos du diabète)
-Une chance que je fais ça, sinon ça serait plate. Ça me désennuie. (à propos de la couture) À Regina il y a de la pluie…mossusse! Ah! Jean-Luc m’a appelé .
-Y’en a tellement qui se sépare là…ça n’a pas de bon sens. (à propos du divorce)
-J’suis ben peureuse moi.
-Je me souviens des soldats qui envoyaient la main. Ils étaient fiers. Mais la guerre, j’aime autant pas m’en rappeler. (à propos de la deuxième guerre mondiale)
– Jean-François a un peu la même démarche, et les blagues! Marc-André a son regard. Il avait une belle voix, un peu comme celle de Jean-Pierre. J’avais 22 ans. Il en avait 20. (à propos de son mari et de la première fois qu’elle l’a rencontré.)
– De 14 à 18 ans, j’ai gardé mes frères et soeurs à cause de la séparation de mes parents. À 18 ans, j’ai commencé à travailler chez TOOKE Brothers: je cousais chemise, cravates pour hommes et blouses classiques pour femmes. En coton. Je gagnais 55 sous de l’heure. (à propos de son premier emploi)